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Fanajana

Projets de santé maternelle

Infrastructure

Fanajana souhaite aussi améliorer les infrastructures d’eau (construction d’un puits) et d’électricité pour assurer l’hygiène et la sécurité des patients dans deux CSB communautaires du sud-ouest de Madagascar, à Lazarivo et à Gogogogo.

Le village Lazarivo:

Il est situé sur une petite colline, la source d’eau la plus proche est à environ 4 km. De nombreux villageois, y compris les enfants approvisionnent chaque jour le village et le CSB en eau. À cette fin ils utilisent des wagons à bœufs sur lesquels sont montés des tonneaux d'eau et des brouettes semblables à celles de l'âge de pierre avec une meule en guise de roue, mais aussi ils transportent toutes sortes de conteneurs sur leurs têtes.

Le lac de la région sert d'armoire pour les animaux, d'aire de lavage et de toilettes. La qualité de l'eau est par conséquent très mauvaise. Il y a quelques années, l'UNICEF a foré un puits à proximité du village, la veine d'eau exploitée était salée, l'eau n'était pas potable et le puits n'a donc pas pu être utilisé.

Le CSB dans ce petit village compte 4 employées dont 2 infirmières, 1 sage-femme et une jeune infirmière motivée, Il est à la tête de l'institution. Chaque mois, environ 250 femmes (enceintes) reçoivent un bilan de santé pendant leur grossesse ou participent à une activité de planification familiale. Il y a environ 25 accouchements et 200 à 300 patients ambulatoires par mois.

Mesures:

  • Préparation d'un rapport hydrogéologique
  • Forage de puits
  • Construction d'un château d'eau avec pompe solaire
  • Établissement d'un point de retrait pour la population du village et transfert d'une ligne au CSB.
  • Transfert de la responsabilité de l'entretien et de la sécurité de l'installation au «comité de l'eau» local (représentant du conseil des anciens du village).

Le village Gogogogo:

Appelé "Go4" par les locaux. Le village est très éloigné, situé entre Ejeda et Fotadrevo. Le CSB de Go4 compte 3 employés: une infirmière, une sage-femme et un concierge qui est également responsable du nettoyage du bâtiment. La petite équipe traite environ 200 à 300 patients par mois, s'occupe de 20 à 30 accouchements et effectue environ 200 examens préventifs. La sage-femme est également responsable d'un programme de planification familiale. L'approvisionnement en eau du centre de santé se trouve actuellement à environ 800 mètres. Le transport de l'eau s'effectue par charrette à bœufs.

Un forage avec une pompe défectueuse est situé à environ 150 mètres du CSB. La pompe était à l'origine alimentée par une cellule solaire, le système solaire a été brisé et démantelé.

Mesures:

  • Réparation / achat d’une pompe.
  • Construction d'un château d'eau avec pompe solaire.
  • Installation d'un point de collecte pour les villageois et installation d'une ligne de raccordement au centre de santé.
  • Transfert de la responsabilité de l'entretien et de la sécurité de l'installation au «comité de l'eau» local (représentant du conseil des anciens du village).

De nombreux villages comme on l’a déjà mentionné n’ont aucun accès routier ni électricité. Même avec un véhicule tout-terrain, il faut compter une excursion d’une journée pour atteindre la prochaine plus grande ville de la côte appelée «Toliara» qui est à seulement 250 km.

Centre de Santé de Base

Le ministère de la Santé malgache gère des CSB, celles-ci desserviront les soins médicaux de base de la population. Un à trois employés est généralement employé par CSB, généralement une sage-femme ou une infirmière, et dans de rares cas, un médecin. Cependant, les postes vacants restent souvent vacants. Les conditions de travail pénibles imposent chaque jour au personnel des défis nouveaux et difficiles. Il y a souvent un manque de fournitures médicales dans les zones reculées.

De nombreux villages sont sans électricité et n'ont pas d'accès routier. Même avec le véhicule tout-terrain, il faut une excursion d’une journée pour arriver à Toliara la prochaine plus grande ville de la côte, qui est à seulement 250 Km.

Le mobilier et le bâtiment sont absolument inadéquats et les conditions d'hygiène sont catastrophiques, des rats morts pendent, des panneaux de plafond brisés ou des chauves-souris tachent les patients avec des excréments…

Il y a un manque effectif de mobiliers, dont des armoires pour stocker les matériaux, des bureaux et des chaises, ainsi que des divans d'examen et de l’éclairage.

La formation continue

La motivation des sages-femmes à Madagascar est incroyablement élevée, mais après leur formation, elles sont souvent envoyées dans des zones rurales complètement reculées, où elles sont généralement seules.

Le niveau d'éducation et l’expérience qui sont offerts aux sages-femmes sont insuffisants. En plus de rafraîchir le contenu du cours normal d’une grossesse et d’un accouchement spontané sans complication, nous voulons les former et les préparer aux cas urgents et compliqués. Les scénarios d'urgence doivent être pratiqués plusieurs fois et de préférence sur des simulateurs d'accouchement et non sur des patients réels, car cela aurait des conséquences fatales sur les humains.

Le contenu de la formation complémentaire sera donc entre autres: La reconnaissance des grossesses pathologiques ainsi que la reconnaissance des processus de naissance pathologiques et dans la mesure du possible le transfert en temps opportun à l'hôpital et en cas d'impossibilité de transférer les connaissances suffisantes pour ce genre de cas, par exemple les protocoles pour:

  • Les accouchements par le siège.
  • La ventouse et des forceps.
  • Surmonter und dystocie des épaules.
  • Des troubles de la délivrance.
  • Le management d’une hémorragie post-partum.
  • Le soin des déchirures.
  • La réanimation du nouveau-né.

Comme nous l’avions dit, cela devrait être répété plusieurs fois afin de pouvoir agir rapidement et efficacement en cas d’urgence.

Un autre objectif de notre formation est le sujet de «la planification familiale». En étroite coopération avec le ministère malgache de la santé, nous voulons permettre que les sages-femmes aient accès à suffisamment d'informations et de contraceptifs pour leurs patients et qu'elles ont elles-mêmes les connaissances et les compétences nécessaires pour gérer diverses méthodes de prévention.